Les forteresses du Ladakh : évolution d’une infrastructure défensive à l’interface entre les sphères tibétaines et centre-asiatiques
Cycle de conférences du projet ERC TibArmy
Vue de la forteresse d’Anley, l’une des principales résidences de Sengge Namgyal (1616-1623/1624-1642), à la frontière entre le Ladakh et Guge (photographie de Quentin Devers, 2018)
Par Quentin Devers (CNRS, CRCAO)
Le Ladakh s’étend sur un territoire précédemment divisé entre les sphères tibétaines et centre-asiatiques, habité au fil du temps par des groupes tibétains, dardes, turciques, cachemiris, “mons”, etc. Ses importantes ressources minières (or, fer, cuivre, chrome) et routes de commerce international ont de tout temps attiré des hordes de bandits et des armées de tout bord, conduisant au développement de la plus dense infrastructure défensive du plateau tibétain. Ce séminaire a pour but de couvrir l’évolution de l’architecture militaire de la région, les différences entre les forteresses des multiples cultures représentées au Ladakh, et comment cette mixité a permis l’émergence des palais fortifiés de la contrée – les avant-gardes architecturales de certains palais du Ganden Phodrang tel le Potala.
Le projet TibArmy a reçu le soutien financier de l’ERC (European Research Council) dans le cadre du programme de recherche et d’innovation de l’Union Européenne Horizon 2020 (convention de subvention n°677952).
Entrée libre dans la limite des places disponibles.