Cycle de cinéma vietnamien : "Bi, n'aie pas peur !"
Cycle de cinéma vietnamien
Gros plan sur le cinéma vietnamien au sens large avec des projections d’œuvres de réalisateurs vietnamiens, mais aussi français. Une sélection proposée par les sections d’études vietnamiennes de l’Université de Paris et de l’Inalco, en partenariat avec le ciné-club Yda. Chaque projection est suivie d’un débat avec des spécialistes du cinéma et de l’histoire du Vietnam.
Séance n°1 : Bi, n’aie pas peur (Bi đừng sợ !)
Fiction de Phan Đăng Di, production : VBlock Media, 2009, 94 minutes, VOSTF.
Avec Kieu Trinh, Hoa Thuy, Nguyen Ha Phong,Tran Tien, Mai Chau, Phan Thanh Minh.
Primé à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2010.
Synopsis. Dans une ancienne maison de Hanoi, Bi, un enfant de 6 ans vit avec ses parents, sa tante et leur cuisinière. Ses terrains de jeu préférés sont une fabrique de glace et les grandes herbes au bord de la rivière. Après des années d’absence, son grand-père, gravement malade, réapparaît et s’installe chez eux. Alors que Bi établit peu à peu une relation avec lui, le père de Bi cherche à éviter son propre père et fuit le foyer. Chaque soir, il s’enivre et va voir une masseuse pour laquelle il éprouve un très fort désir. La mère de Bi ferme les yeux. La tante, toujours célibataire, croise dans le bus un jeune homme de 16 ans. L’attraction qu’elle ressent pour lui la bouleverse.
« Les trois personnes du sexe masculin dans le film (Bi, son père, son grand père) sont en réalité les trois âges d’un seul et même homme. Ce qui leur est commun, c’est qu’ils ont besoin des femmes, ils ont besoin qu’elles s’occupent d’eux, qu’elles les protègent, qu’elles les aiment, qu’elles les épuisent. Mais comprennent-ils les femmes ? Deux autres points communs les relient : ils ont besoin de posséder et ils ont chacun quelque chose à cacher : une pastèque dans le cas de Bi, une maîtresse dans le cas du père, un passé scellé depuis des années dans le cas du grand père. Ainsi, pour les hommes, la naissance, l’âge d’adulte et la mort… tout cela n’est-il pas une succession de questions de plus en plus difficiles, questions dont ils n’ont probablement pas la réponse ? » (Phan Đăng Di, entretien pour la Semaine de la Critique).
INFORMATIONS PRATIQUES Mercredi 30 septembre 2020, 17h-19h Auditorium de la Maison de la recherche 2 rue de Lille, 75007 Paris Entrée gratuite sur inscription Le port du masque est obligatoire dans les locaux de l'Inalco. |