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Portrait d'alumna : Sarah Gimenez, docteure en Linguistique et didactique des langues

Parcours d'alumni

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07/07/2021

Sarah Gimenez a étudié l'hébreu et a obtenu un master en Langue et Civilisation Espagnoles et un second en Langues hébraïques et juives, puis un doctorat en Langue et Littérature hébraïques et juives à l'Inalco. Travaillant aujourd'hui à la Maison de la Recherche en tant que chargée de mission pour le projet D-PaRSAS (Digital Paris Research School of Area Studies), elle nous raconte son parcours et revient sur ses années à l'Inalco.





Pourquoi avoir choisi l'Inalco pour vos études ? 


Originaire de Nice, je suivais, en parallèle, un cursus LLCE d’espagnol. J’avais toujours été attirée par les langues rares. J’ai commencé à suivre les cours d’hébreu par correspondance (CNED). J’ai choisi l’Inalco car c’est l’université la plus réputée en Europe quant à l’apprentissage de l’hébreu.



Quel cursus avez-vous suivi à l'Inalco ? 


J’ai commencé par suivre un cursus d’hébreu. C’est dans ce cadre que j’ai fait la connaissance de ma future directrice de thèse : M-C. Bornes Varol, qui enseigne le judéo-espagnol à l’Inalco depuis de nombreuses années. J’ai tout de suite été interpellée par cette langue, possédant une base espagnole enrichie de divers emprunts (notamment à l’hébreu). Après un master en Langue et Civilisation Espagnoles et un second en Langues hébraïques et juives, je me suis donc orientée vers un doctorat en Langue et Littérature hébraïques et juives, choisissant un sujet de thèse centré sur la parémiologie judéo-espagnole.



Quel a été votre parcours après l'Inalco ? 


Quelques mois avant la fin de mon doctorat, j’ai commencé à travailler à la Maison de la Recherche de l’Inalco pour un projet visant à établir une cartographie de la recherche : D-PaRSAS. Ce projet s’inscrit dans un vaste chantier permettant à l’Institut des Langues et Civilisations Orientales de devenir plus compétitif en matière de Science Ouverte.



Dans quel domaine évoluez-vous aujourd'hui ? 


Aujourd’hui, je suis toujours chargée de mission pour ce projet. J’ai été qualifiée par le CNU en section 15 et je me suis présentée sur un poste de maître de conférence en judéo-espagnol, ma directrice de thèse partant à la retraite en fin d’année.



Que vous ont apporté vos études à l'Inalco dans votre parcours professionnel et/ou vie personnelle ?


Mes années d’études à l’Inalco m’ont permis de développer des compétences multiples comme la traduction, le travail sur des bases de données, la communication, l’enseignement et la recherche. La richesse des enseignements proposés à l’Inalco ne peut que constituer un atout pour un étudiant s’y inscrivant.



Un bon souvenir à l'Inalco ? 


J’ai un excellent souvenir dans cette université, ce qui m’a toujours le plus marquée, c’est cet aspect cosmopolite de l’Inalco : c’est la seule université en France où des langues aussi rares que le quechua et le judéo-espagnol peuvent trouver une tribune, c’est un endroit de rencontre et d’échange unique.

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