Portrait d'alumni : Lucie Lamy, doctorante en histoire (Université de Paris / Centre Marc Bloch)
Lucie Lamy a étudié le letton à l'Inalco. Doctorante en histoire contemporaine et étude germanique à l'Université de Paris, elle mène, dans le cadre d'un contrat doctoral, des recherches sur la minorité germanophone de Lettonie dans un centre de recherche franco-allemand. Lucie nous raconte son parcours et revient sur ses études à l'Inalco.
Pourquoi avoir choisi l'Inalco pour vos études ?
J’ai commencé un cursus en letton à l’Inalco en parallèle d’un master puis d’un doctorat en histoire contemporaine et étude germanique. Au départ, le but était simplement d’apprendre une langue nouvelle par plaisir et curiosité. Ensuite, comme je commençais à bien maîtriser le letton, j’ai choisi un sujet de thèse qui inclut aussi des sources et du travail de terrain en letton. J’ai donc continué mon cursus à l’Inalco pour améliorer ma maîtrise du letton et rendre mes recherches de thèse possibles.
Quel cursus avez-vous suivi à l'Inalco ?
J’ai suivi les cours de pratique orale et écrite du letton des trois années de licence, sans toutefois chercher à valider de diplôme.
Quel a été votre parcours après l'Inalco ?
Je me suis inscrite en doctorat à l’université Paris-Diderot, devenu ensuite l’Université de Paris.
Dans quel domaine évoluez-vous aujourd'hui ?
J’ai un contrat doctoral dans un centre de recherche franco-allemand, où je mène mes recherches, entre Berlin et des séjours en archives à Riga. Je travaille sur la minorité germanophone de Lettonie, dont la plus grande partie a émigré vers l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Je m’intéresse notamment aux liens entretenus par l’ancienne minorité (ceux et celles qui ont émigré) avec la Lettonie depuis la Seconde Guerre mondiale.
Que vous ont apporté vos études à l'Inalco dans votre parcours professionnel et/ou vie personnelle ?
Mes études à l’Inalco m’ont permis d’élargir les potentialités de mon projet de recherche, en y incluant des sources en letton en plus de celles en allemand, ce qui me permet d’avoir une approche plus différenciée et critique grâce à la prise en compte de deux perspectives différentes. En outre, elles m’ont permis de rencontrer dans la section letton des personnes qui avaient des intérêts de recherche liés aux miens, ce qui a enrichi mon travail. Enfin, cela m’a apporté la maîtrise d’une langue supplémentaire, et donc une ouverture à un espace géographique et culturel qui me serait sans cela resté largement inconnu.
Un bon souvenir à l'Inalco ?
J’y ai appris une nouvelle langue !
Aujourd'hui, quel est votre lien à l'Inalco ?
Je continue à être en lien, dans le cadre de ma thèse, avec le responsable de la section letton. Je suis notamment intervenue lors d’une journée d’étude sur l’espace baltique l’an dernier.
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