Portrait d'alumni : Léo Marty, secrétaire général de l'IEDJA, consultant juge assesseur au Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies

Léo Marty a étudié l'arabe et les relations internationales à l'Inalco. Il est aujourd'hui secrétaire général de l'Institut d'études sur le droit et la justice dans les sociétés arabes (IEDJA) et consultant juge assesseur au Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies auprès de la Cour Nationale du droit d'asile. Dans ce portrait, Léo Marty revient sur son parcours et nous raconte ses années à l'Inalco.

Photo prise dans les montagne d'un désert saoudien. 

Pourquoi avoir choisi l'Inalco pour vos études ?  

J'ai choisi l'Inalco pour sa réputation et son histoire. Ce choix a été renforcé par les conseils de mes professeurs d'arabe de l'université de Bordeaux 3.

Quel cursus avez-vous suivi à l'Inalco ?

Licence d'arabe (2014), Master 2 de relations internationales (2016).

Quel a été votre parcours après l'Inalco ?

Titulaire d’un Master professionnel de la filière Hautes Etudes Internationales de l’Inalco, ainsi que d’un Master de recherche en Etudes Politiques de l’EHESS où j'ai travaillé sur le phénomène du crime d’honneur en Palestine, j'ai rejoint les rangs de l’Institut des Hautes Etudes sur la Justice en juin 2015 et participe depuis lors au développement de l’Institut d’Etudes sur le Droit et la Justice dans les sociétés arabes (IEDJA). D'avril 2016 à juin 2018, j'ai coordonné l’action d’un groupe de travail réunissant ARI et l’IHEJ sur la justice en Syrie en collaboration avec l'Ecole Nationale de la Magistrature et le Ministère des affaires étrangères. Depuis mai 2019, je suis conseiller juge assesseur du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies auprès de la Cour Nationale du droit d'asile. En décembre 2019, j'ai débuté une thèse CNRS en anthropologie de l'environnement au sein du Muséum national d'histoire naturelle. J'étudie le fonctionnement des communautés oasiennes d'al-'Ulā (Arabie saoudite) et leurs relations avec l'environnement.

Que vous ont apporté vos études à l'Inalco dans votre parcours professionnel et/ou vie personnelle ? 

Mes années d'études à l'Inalco au sein de la filière relations internationales m'ont beacoup apportées au niveau professionnel et personnel. Outre la grande qualité des enseignements prodigués, le fait d'échanger quotidiennement avec des camarades étudiants les langues et cultures de plusieurs pays a été très enrichissant. L'ouverture d'esprit alliée à la rigueur scientifique et méthodologique des professeurs de l'Inalco m'ont permis d'aborder plusieurs univers professionnels avec sérénité. Ce bagage de compétences humaines et professionnelles est sans doute la plus grande force de cette formation. Pour aborder le monde et le parcourir bien équipé.

Un bon souvenir à l'Inalco ? 

Un de mes meilleurs souvenir à l'Inalco a été de côtoyer l'un des doyens des études d'arabe, retraité assis à côté de moi tous les jeudi matin pour les cours d'arabe de la presse. A 93 ans toujours aussi passionné par la langue, il m'a beaucoup inspiré et son humour reste gravé dans ma mémoire. C'est un souvenir en forme d'hommage que je voudrais lui adresser tout en soulignant la richesse de ces échanges intergénérationnels qui sont légions à l'Inalco.

Aujourd'hui, quel est votre lien à l'Inalco ? 

Je reste très attaché à cet institut pour tout ce qu'il m'a apporté de rencontres, d'amitiés et de compétences. C'est toujours un plaisir pour moi de venir aux journées portes ouvertes et raconter mon expérience, revoir mes professeurs et mes camarades.