Portrait d'alumni : Valentin Cadiot, consultant en accompagnement du changement chez Alixio
Valentin Cadiot est diplômé de l’Inalco (japonais 2010, communication interculturelle 2013). Il travaille aujourd’hui comme consultant senior management du changement dans le cabinet de conseil Alixio.
Pourquoi l’Inalco et le choix de la filière « communication interculturelle » ?
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un grand intérêt pour l’Asie. Je me souviens même de m’être fabriqué en CE2 ma propre carte de visite « Valentin Cadiot, archéologue en Chine ». Après mon bac je savais que je voulais m’ouvrir sur le monde, apprendre une langue difficile et m’immerger dans une culture radicalement différente de la mienne.
Après ma licence de japonais, puis une année à Tôkyô en visa vacances-travail, j’ai intégré le Magistère de Communication Interculturelle à l’Inalco. Cela présentait pour moi un double avantage : celui de pouvoir toujours suivre des cours de langue et civilisation japonaises, tout en m’ouvrant à d’autres cultures et d’autres modes de pensée. En effet, pour moi l’apprentissage du japonais ne représentait pas une fin en soi, mais plutôt une porte d’entrée sur la diversité du monde.
Votre parcours après l’Inalco ?
A la fin de mon master à l’Inalco j’ai fait un stage au Tibet – le pays de montagne par excellence – en tant que consultant-formateur interculturel. Cette expérience professionnelle était elle-même en parfait accord avec mes passions, puisqu’elle conciliait à la fois la montagne et l’interculturel en Asie. Mon stage s’est effectué au sein de Global Nomad, une entreprise de consulting créée par une Française.
Mon rôle était de préparer les guides de haute-montagne tibétains de l’école des guides de Lhassa (la Tibet Mountaineering School) et de la compagnie des guides de Lhassa (Tibet Himalayan Expedition) à l’arrivée d’une clientèle occidentale, en les formant à la communication interculturelle et à ses enjeux, dans le cadre d’un séminaire de formation.
Cette expérience a été pour moi l’occasion de mener des recherches en matière de gestion des risques interculturels entre les Tibétains, les Occidentaux, les Chinois et les Népalais, en m’entretenant avec de nombreux professionnels des métiers de la montagne en France, au Népal et en Chine. Suite à ce stage et après avoir validé mon magistère à l’Inalco, j’ai poursuivi mon travail au sein de Global Nomad pendant deux ans.
Dans quel domaine évoluez-vous aujourd’hui ?
Aujourd’hui, je m’intéresse de plus en plus aux sujets de management d’équipes multiculturelles, d’accompagnement des expatriés dans la gestion des chocs culturels, ou encore aux enjeux interculturels dans les fusions d’entreprises transfrontalières. C’est pourquoi j’ai passé le concours du Celsa au printemps 2015 et j’ai intégré leur master en alternance dédié entièrement aux métiers du conseil en management, en ressources humaines et en accompagnement du changement.
Depuis 2015, je travaille dans un cabinet de conseil composé de 70 consultants et je travaille en équipe sur plusieurs missions d’accompagnement du changement, en valorisant au maximum mes compétences interculturelles.
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