Portrait d'alumna : Louise Marchand, Chargée de mission partenariats et projets régionaux à l’AFD (Agence Française de Développement) – Direction Régionale Asie du Sud-Est
Louise Marchand a étudié le chinois et a obtenu un master en relations internationales à l'Inalco. Travaillant aujourd'hui à l'agence française de développement au sein de la direction régionale Asie du Sud-Est en tant que chargée de missions partenariats et projets régionaux, elle nous raconte son parcours et revient sur ses années à l'Inalco.
Pourquoi avoir choisi l'Inalco pour vos études ?
J’ai eu la possibilité de commencer à apprendre le mandarin au collège et ce fut le coup de foudre. J’ai ensuite souhaité, pour mes études supérieures, continuer à le pratiquer tout en étudiant l’histoire, le droit et les relations internationales : ma préférence allait aux matières "littéraires". L’Inalco offrait toutes ces possibilités, c’était donc pour moi la meilleure option post-bac !
Quel cursus avez-vous suivi à l'Inalco ?
J’ai réalisé la totalité de mes études supérieures à l’Inalco, en suivant d’abord la LLCER parcours Relations Internationales et mandarin, puis le Master Relations Internationales, toujours avec le mandarin.
Etudier à l’Inalco m’a ouvert de nombreuses opportunités, notamment de partir en Université d’été à Taïwan grâce à une bourse du gouvernement taïwanais et d’effectuer un échange universitaire de six mois à l’Université de Suzhou, en Chine. Ce sont des expériences fondamentales pour la pratique d’une langue et pour mieux appréhender les notions étudiées en cours, mais qui m’ont aussi beaucoup forgée !
Quel a été votre parcours après l'Inalco ?
Après huit mois en poste à l’Agence Française de Développement (AFD) sur des sujets liés à la Chine en tant que financeur du développement, dont une partie dans le cadre de mon stage de fin de Master 2, je suis actuellement dans la seconde année de mon Volontariat International en Administration (VIA), toujours pour l’AFD, mais cette fois-ci à Bangkok. Je suis en charge des partenariats et des projets régionaux pour la Direction Régionale Asie du Sud-Est. Réaliser un VIA est une option très intéressante pour un jeune diplômé : au-delà de permettre une expatriation, c’est une véritable expérience professionnelle et humaine.
Dans quel domaine évoluez-vous aujourd'hui ?
Je réalise le souhait que j’avais en choisissant cette filière : travailler à l’international, être au contact de cultures différentes tout en m’impliquant sur des sujets qui pour moi ont du sens, tels que la lutte contre le changement climatique, le développement durable.
Que vous ont apporté vos études à l'Inalco dans votre parcours professionnel et/ou vie personnelle ?
D’un point de vue professionnel, mes années à l’Inalco et notamment en Master ont été riches d’expériences concrètes qui m’ont permis de découvrir les différents aspects du monde des relations internationales et les multiples débouchés qui en découlent : stage à l’Ambassade de France en Chine et à l’AFD, formation organisée par l’IHEDN, bénévolat pour le Forum de Paris pour la Paix…
D’un point de vue personnel, j’ai noué de fortes amitiés, aiguisé ma curiosité intellectuelle, mon ouverture d’esprit et ma capacité d’adaptation en découvrant de nouveaux horizons culturels. On se rend alors compte que plus on apprend, moins on en sait…faut-il s’arrêter d’étudier un jour ?
Un bon souvenir à l'Inalco ?
Il y en a trop pour n’en citer qu’un seul ! Pour n’en choisir que quelques-uns :
Les cours de littérature chinoise de Mr. Vincent Durand Dastès, professeur qui avait le don d’ouvrir une porte vers un autre univers, tout en nous donnant les clefs de compréhension de la littérature chinoise.
Les cours de droit (européen, public) de Mr. Julien Barroche, si enrichissants, ont contribué à développer une rigueur de pensée, un sens critique et d’analyse !
Enfin et surtout, je retiens de mes deux années de Master les discussions que nous avions avec les professeurs et entre nous. Ces échanges étaient rendus très riches par la multiplicité des expériences professionnelles et des perspectives géopolitiques que nous avions en fonction de notre zone géographique de spécialisation (Russie, Japon, Chine, Moyen-Orient…).
Aujourd'hui, quel est votre lien à l'Inalco ?
Ce lien est malheureusement plus ténu, mais je reste très attachée à l’Inalco. Je garde contact avec certains professeurs et fais partie de l’association des alumni de l’Inalco.
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