Portrait d'alumna : Margaux Millet, professeure de japonais indépendante
Margaux Millet a étudié le japonais à l'Inalco. Aujourd'hui professeure indépendante de japonais, elle nous raconte son parcours et revient sur ses années à l'Inalco.
Pourquoi avoir choisi l'Inalco pour vos études ?
Au lycée, j’étais passionnée par l’histoire et les langues étrangères. Je savais que je souhaiterais exercer un métier plutôt dit « littéraire ». A l’époque, j’hésitais entre la traduction et l’enseignement. C’est à partir de ce moment-là que j’ai découvert les langues et civilisations japonaises et coréennes. Comme l’Inalco proposait des cursus entièrement axés sur ces aspects, j’ai décidé de me diriger vers cette voie. Le fait que l’Inalco soit un établissement entièrement dédié aux langues et civilisations étrangères a également été un critère déterminant : je me suis dit que ça me permettrait d’en apprendre plus sur les autres cultures.
Quel cursus avez-vous suivi à l'Inalco ?
J’y ai suivi une LLCER Japonais parcours « Histoire et Sociétés » jusqu’au Master 1. J’ai également eu la chance d’obtenir une bourse du ministère de l’Education japonais (MEXT) qui m’a permis de partir un an à l’université d’Osaka. Je le précise souvent quand je parle de l’Inalco, car c’est précisément grâce à la qualité de son enseignement que j’ai pu partir. Ces bourses représentent des opportunités encore trop méconnues chez les japonisants. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’est pas nécessaire d’être un excellent étudiant pour l’obtenir, ce n’était pas mon cas. Si je n’étais pas partie, mon niveau de japonais et par extension ma vie auraient été très différents.
Quel a été votre parcours après l'Inalco ?
Malgré tout ce que m’a apporté la LLCER, je n’étais pas assez mature à la sortie du lycée pour bien réaliser à quel point les débouchés sont restreints et peu nombreux avec ce diplôme. J’ai donc décidé de professionnaliser mon cursus avec un Master 2 pro Industrie des Langues proposé par l’université Paris Diderot afin de varier les débouchés et de pouvoir également m’orienter vers la traduction spécialisée.
Dans quel domaine évoluez-vous aujourd'hui ?
Aujourd’hui je concrétise le souhait que j’espérais réaliser quand j’étais en L1 à l’Inalco : je suis professeure de japonais indépendante. Mon parcours académique me permet de varier les plaisirs et de réaliser des projets de traduction de manière plus sporadique, mais l’enseignement de la langue et de la civilisation japonaises est mon activité principale.
Que vous ont apporté vos études à l'Inalco dans votre parcours professionnel et/ou vie personnelle ?
Personnellement, l’Inalco m’a apporté de nouveaux amis ainsi qu’une curiosité intellectuelle encore plus importante. Professionnellement, la rigueur de l’enseignement de la langue, l’accent mis sur les connaissances en civilisation me permettent d’exercer le métier que je rêvais de faire. Certains clients sont également très sensibles aux diplômes obtenus. Pour ceux-là, sortir de l’Inalco, dont la réputation n’est plus à faire, est gage de rigueur et de qualité.
Un bon souvenir à l'Inalco ?
Il y en aurait trop pour n’en citer qu’un, c’est sur ses bancs que j’ai rencontré certains de mes meilleurs amis aujourd’hui. Je garde un très bon souvenir des journées culturelles, qui permettent de sortir du cadre strict des cours et de découvrir davantage les autres civilisations enseignées. Je pense aussi régulièrement aux cours de lexicologie de Pascal Griolet en L2, dont la pédagogie et la passion m’ont beaucoup marquée et inspirée.
Aujourd'hui, quel est votre lien à l'Inalco ?
Je reste très attachée à l’Inalco pour tous les aspects abordés précédemment. Même si je n’y suis plus étudiante à l’heure actuelle, j’envisage déjà d’autres cursus à l’institut dans les années à venir !
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