Portrait d'alumni : Marc Julienne, chercheur, responsable des activités Chine à l’Institut français des relations internationales (Ifri)
Marc Julienne a étudié le chinois et les relations internationales à l'Inalco. Aujourd'hui chercheur et responsable des activités Chine à l’Institut français des relations internationales (Ifri), il nous raconte son parcours et revient sur ses années à l'Inalco.
Pourquoi avoir choisi l'Inalco pour vos études ?
Passionné par la Chine depuis de nombreuses années, j’ai pris mandarin en LV3 dans mon lycée à Rennes. Voulant persévérer dans les études chinoises après le bac, mon professeur de chinois m’a tout de suite orienté vers l’Inalco, et je suis arrivé à Paris.
Quel cursus avez-vous suivi à l'Inalco ?
D’abord dans le cursus classique de langue et civilisation chinoise, je me suis orienté dès la Licence 2 vers le parcours professionnalisant de relations internationales (RI). J’appréciais beaucoup le cursus d’études chinoises et la filière RI m’a apporté en supplément un socle de connaissances sur la politique et l’économie internationales, qui, je crois, m’a été utile pour mieux comprendre la Chine contemporaine, à la fois dans ses dynamiques internes et à l’égard de son émergence sur la scène internationale. J’ai ainsi poursuivi ce cursus en relations internationales et études chinoises jusqu’au Master 2.
Quel a été votre parcours après l'Inalco ?
J’ai d’abord travaillé à Asia Centre, un think tank sur l’Asie contemporaine, où j’avais effectué mon stage de fin d’études. J’y ai rencontré une équipe de chercheurs jeunes et confirmés qui m’ont donné goût à la recherche. Je suis ensuite allé quelques mois à Berlin dans un autre think tank consacré à la Chine, MERICS. A mon retour à Paris, j’ai été recruté par la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Puis, en janvier 2020, j’ai pris de nouvelles fonctions à l’Institut français des relations internationales (Ifri), où je suis en charge de la recherche sur la Chine.
Dans quel domaine évoluez-vous aujourd'hui ?
Au sein d’un think tank, j’évolue dans le domaine de la « recherche opérationnelle », qui vise à décrypter les relations internationales contemporaines (et la Chine pour ce qui me concerne) au profit des décideurs politiques, des entreprises et du grand public.
Que vous ont apporté vos études à l'Inalco dans votre parcours professionnel et/ou vie personnelle ?
En matière d’acquisition de connaissances et de compétences sur la Chine, l’Inalco est probablement le meilleur endroit où étudier en France. La filière relations internationales m’a en outre permis d’effectuer des stages et de trouver une voie professionnelle concrète. Je retiens aussi surtout de cette filière le melting pot linguistique et culturel des étudiants (sinisants, russisants, japonisants, arabisants, etc.), qui permet une grande émulation et de très riches échanges.
Un bon souvenir à l'Inalco ?
De nombreux bons souvenirs à l’Inalco ! Beaucoup de très bons amis et plusieurs enseignants mémorables et de grande valeur.
Aujourd'hui, quel est votre lien à l'Inalco ?
Je dois dire que n’ai pas vraiment quitté l’Inalco, car, quelques années après mon diplôme de Master, je m’y suis réinscrit pour entamer un doctorat en science politique et relations internationales, que je viens de soutenir.
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