Portrait d'alumni : Suzanne Chami, déléguée générale de l’Institut IDEAS

Suzanne Chami a étudié l'arabe littéral à l'Inalco. Après des études en relations internationales à Sciences Po Paris, elle a découvert le monde associatif et ne l'a plus jamais quitté. Engagée depuis plus de 15 ans au sein de l'Institut IDEAS (Institut de Développement de l'Ethique et de l'Action pour la Solidarité), qu'elle dirige aujourd'hui, Suzanne nous raconte son parcours et revient sur ses années à l'Inalco.

Pourquoi avoir choisi l'Inalco pour vos études ?

A l’issue d’une première année, très formatrice, en hypokhâgne au lycée Henri IV, j’ai très vite ressenti le besoin d’ouvrir mon cursus scolaire à d’autres horizons géographiques et à d’autres cultures. Provinciale, débarquée à Paris pour mes études supérieures, je venais de vivre un premier choc culturel… !

L’approche pluridisciplinaire, la dimension humaniste et le dialogue interculturel que proposait l’Inalco répondait en tous points à ma curiosité de jeune étudiante et à mes aspirations idéalistes !

Quel cursus avez-vous suivi à l'Inalco ?

J’ai choisi d’étudier le monde arabe au travers de l’apprentissage de l’arabe littéral et de l’arabe oriental. A l’époque de mes études, il s’agissait d’un Diplôme universitaire en langues et civilisations orientales.

Quel a été votre parcours après l'Inalco ?

J’ai intégré Sciences Po Paris où, assez naturellement, j’ai continué à nourrir mon goût pour les enjeux internationaux grâce à la section « Relations Internationales ».

Dans quel domaine évoluez-vous aujourd'hui ?

Le hasard des rencontres m’a fait prendre une toute autre orientation professionnelle que celle envisagée pendant mes études ! J’ai découvert le monde associatif grâce à l’initiative philanthropique d’une amie et ne l’ai plus quitté.

Depuis plus de 15 ans, engagée au sein de l’Institut IDEAS que j’ai le plaisir de diriger, nous accompagnons, bénévolement, grâce à plus de 120 conseillers, les acteurs de l’intérêt général, associations, fondations, fonds de dotation. Notre objectif : qu’ils soient mieux outillés pour faire face à leurs enjeux de développement et toujours plus efficaces pour adresser les causes sociétales. Nous avons créé un Label pour valoriser la qualité de ces organismes : le Label IDEAS.

Au travers de nos missions, nous portons haut et fort les valeurs de la solidarité et de l’engagement.

Que vous ont apporté vos études à l'Inalco dans votre parcours professionnel et/ou vie personnelle ?

Ces quelques années à l’Inalco m’ont permis de poser les bases et un cadre structurant à mon appétit de connaissances ! Même si je n’ai pas poursuivi professionnellement dans la voie initialement tracée, ce socle fondateur me permet de continuer à m’intéresser aux enjeux internationaux, en dilettante, certes, mais en dilettante un peu plus avertie…

Un bon souvenir à l'Inalco ?

Les élèves de l’Inalco, c’est avant tout une très grande diversité de profils et cette diversité favorise bien sûr la richesse des échanges et des rencontres. Je garde donc d’excellents souvenirs de cette période, et notamment le souvenir d’un séjour de plusieurs mois en Egypte organisé par notre professeur d’arabe dialectal. Nous suivions les cours d’Egyptien au centre culturel français du Caire et profitions des fins de semaine pour découvrir l’incroyable patrimoine historique et culturel de ce pays magnifique. Le fait de parler égyptien nous a alors ouvert bien des portes et nous avons été, à de nombreuses reprises, chaleureusement accueillis dans les foyers des habitants des sites archéologiques. Ce sont des moments inoubliables que j’ai pu vivre grâce à l’Inalco.

Aujourd'hui, quel est votre lien à l'Inalco ?

Lien aujourd’hui ténu, mais que je renoue progressivement depuis quelques mois avec beaucoup de plaisir ! Notamment grâce à la découverte du réseau Inalco Alumni et grâce à ma rencontre dans le cadre professionnel avec un administrateur de la Fondation Inalco… à nouveau un heureux jeu du hasard !