Portrait d'alumnus : Jakob Lesage, postdoc à l’Université Humboldt de Berlin

1/ Pourquoi avoir choisi l'Inalco pour vos études ?

J’ai eu l’opportunité de commencer un doctorat à l’INALCO au laboratoire LLACAN du CNRS, sur le kam, une langue minoritaire du Nigeria. L’INALCO offre un environnement unique pour étudier les langues africaines : divers, international, et avec une synergie entre différents instituts. L’INALCO et ses instituts associés sont parmi les principaux centres de connaissances en linguistique africaine dans le monde. 

2/ Quel cursus avez-vous suivi à l'Inalco ?

Ma thèse doctorale était un livre sur la grammaire, le lexique et la documentation du kam. J'ai suivi des cours de phonétique, de syntaxe et de langues africaines organisés par l'INALCO et ses instituts associés. 

3/ Quel a été votre parcours après l'Inalco ?

Après ma soutenance de thèse, j’ai travaillé comme collaborateur scientifique à l’institut Max Planck pour les sciences de l’histoire humaine à Iéna. Maintenant, je commence un projet postdoctoral à l’université Humboldt de Berlin, financé par ELDP (Endangered Language Documentation Programme).

4/ Dans quel domaine évoluez-vous aujourd'hui ?

Je continue mes recherches documentaires sur la langue kam à Berlin. Je fais également des recherches linguistiques typologiques et comparatives, et je recueille aussi des données sur d’autres langues minoritaires du Nigeria.

5/ Que vous ont apporté vos études à l'Inalco dans votre parcours professionnel et/ou vie personnelle ?

Avec le soutien de l’INALCO, j’ai pu participer à des conférences, des ateliers scientifiques, des écoles d’été et d’autres évènements internationaux. J'ai également pu construire un réseau solide de chercheurs, y compris des étudiants et des collègues que j'ai rencontrés lors d'événements internationaux. L’INALCO a été essentiel à mon développement académique et professionnel.

6/ Un bon souvenir à l'Inalco ?

En septembre 2018, le LLACAN a organisé un colloque international à l’INALCO, « Syntax of the World’s Languages VIII ». Tout le labo a aidé pour l’organisation logistique. L’événement n’était pas seulement un succès sur le plan académique, mais aussi une activité de teambuilding ! Je me souviens finir la journée par un pique-nique au bord de la Seine. 

7/ Aujourd'hui, quel est votre lien à l'Inalco ?

Je suis encore un « jeune doctorant » du LLACAN, et je garde des liens étroits avec mes directeurs de thèse et mes autres collègues. Avec les collègues, on organise des événements mensuels on-line comme des ateliers méthodologiques et des discussions sur la recherche courante.