Portrait d'alumni : Florence Biot, Fondatrice de l’Agence FLOW, membre du CA de l'AAEALO

Florence Biot a étudié le chinois à l'Inalco. Aujourd'hui Fondatrice de l'Agence FLOW et membre du CA de l'association des anciens élèves et amis des Langues O' (AAEALO), elle nous raconte son parcours et revient sur ses années à l'Inalco.

Pourquoi avoir choisi l'Inalco pour vos études ?

A la fois pour la qualité et la variété de ses enseignements en langue et civilisation orientale. J’étais tout juste ingénieure en sciences de l’information et communication et souhaitais poursuivre un apprentissage du chinois initié à l’université Lyon 3.

Quel cursus avez-vous suivi à l'Inalco ? 

J’ai directement intégré une licence de lettres, langue et civilisation chinoises, un cursus classique d’abord, puis contemporain. L’obtention d’une bourse des ministères des Affaires étrangères français et chinois sur la communication publique m’a permis de poursuivre depuis Pékin études à distance et recherche de terrain au début des années 2000, une époque passionnante d’ouverture de la Chine aux échanges internationaux.

Quel a été votre parcours après l'Inalco ? 

Cette expérience et la participation à la création d’une Antenne en sciences humaines et sociales au sein de l’université Tsinghua (le Centre Franco-Chinois dont j’apprends la fermeture aujourd’hui) m’ont amené à intervenir plus directement auprès des think-tanks. L’Institut français des relations internationales d’abord, puis à travers la fondation du premier centre de réflexion et débats européen sur l’Asie contemporaine en 2006, dont j’ai assuré la direction exécutive durant une dizaine d’années avant de créer l’Agence Flow.  

Comment avez-vous trouvé votre premier emploi ? 

Dans le même temps que mes études à l’Inalco et dans la prolongation d’un stage à la direction de la communication d’une grande agence de recherche pour le développement. Je passais alors de l’Asie à l’Afrique dans la même journée ! 

Dans quel domaine évoluez-vous aujourd’hui ?

J’interviens aujourd’hui en tant qu’agence conseil pour accompagner les entreprises et les institutions dans leur stratégie de positionnement, de rayonnement et d’attractivité. On est dans le domaine du marketing, avec une branche RSE pour identifier et valoriser plus particulièrement les interfaces entre cultures, secteurs et parties prenantes au profit des relations publics et de l’impact positif. 

Que vous ont apporté vos études à l’Inalco dans votre parcours professionnel et/ou vie personnelle ? 

Mes études à l’Inalco ont été d’une incroyable richesse auprès d’enseignants de grande valeur : j’y ai « fait mes humanités ». Elles m’ont permis d’ancrer mon parcours au carrefour des sciences et cultures. Ce rapport à la diversité est une chance du quotidien, autant personnel que professionnel.

Un bon souvenir à l'Inalco ?

Beaucoup de bons souvenirs ! S'il faut n'en partager qu'un, où plutôt une expérience inoubliable, ce serait celle où j’ai pu apprécier la peinture de paysage par son cheminement induit au-delà de son esthétisme. 

Aujourd'hui, quel est votre lien à l'Inalco ? 

Il se réalise à travers le conseil d’administration de l’association des anciens élèves dont je suis membre depuis 2017. A mon arrivée, nous avons décidé de créer une commission pour la mise en place du programme mentorat qui est une occasion unique de partage d’interrogation et d’expérience dans la conduite de parcours professionnel. Aussi bien mentorés que mentor peuvent en tirer parti, ce que je souhaite aujourd’hui à la déjà quatrième promotion investie !

Avez-vous gardé des contacts avec des anciens de l’Inalco ?

Oui, tout comme j'aime établir de nouveaux contacts avec les anciens de l'Inalco, au-delà des aires géographiques de prédilection et au gré des pérégrinations… .